J’ai parrainé durant le week-end de l’ascension la manifestation “Chapitre Nature”, au Blanc, dans l’Indre, c’est à dire au sud de la Grande Brenne. Ce territoire est le troisième de mes coups-de-cœur en ce qui concerne la beauté de nature “Entre deux mers”. Guidé par un botaniste du Parc naturel régional de la Brenne, j’ai pu approfondir ma connaissance de la flore des prairies alternativement humides et desséchées de ce territoire, riche en particulier en cette saison en orchidées, Serrapia langue,
et orchidées de Morio. Ces prairies entourent les étangs la Brenne dont je ne me lasse définitivement pas. Leur palette colorée est exceptionnelle et d’un incroyable diversité, le ciel reflété y est plus intense que l’original.
Les oiseaux y abondent, grèbes, foulques, fuligules et autres canards, hérons et aigrettes, etc. En cette saison de nidation, la héronnière de l’étang de Bellebouche regorgeait d’animaux, en particulier de hérons pourprés, les plus beaux et les plus typiques. Hélas, mon téléobjectif de 220 millimètres ne me permettait pas de les saisir correctement. Il était à, peine suffisant pour capturer de modestes mouettes rieuses dans l’étang de la Soue.
Après la fin de la manifestation où j’ai parlé de la beauté et des territoires, je suis revenu vers Paris par la Vienne, visitant certaines des merveilles de sa vallée, de celles de la Gartempe et de l’Anglin. St-Savin-sur-Gartempe et ses fantastiques fresques romanes était hélas fermée. À deux kilomètres de l’Abbaye St-Savin, cependant, le petit bourg d’Artigny possède une lanterne des morts très bien conservée et, surtout, d’étonnantes fresques murales du XVème siècle dans la petite église Notre-Dame.
Ensuite, je me suis rendu dans la vallée de la Vienne dominée par le nid d’aigle de la citée médiévale de Chauvigny.
À Chauvigny, l’église St-Pierre
possède de superbes chapiteaux romans illustrant, j’imagine, les tourments des enfers.
Enfin, direction la vallée de l’Anglin, vers Angles-sur-l’Anglin dont la ville haute, à coté du château,
est située au sommet d’une falaise bordant la rivière. C’est à la base de cette paroi, protégées par un surplomb, qu’ont été découvertes les sculptures en bas relief et les gravures magdaléniennes de l’abri sous roche connu sous le nom de “Roc du sorcier”.
On doit ces superbes représentations d’animaux (bisons, chevaux, bouquetins, félin) et d’humains (ventres de femmes, enceinte, délivrée, à distance d’une grossesse, visage masculin souriant) aux magdaléniens qui occupaient ce site quatorze mille ans avant notre ère.
Au total, j’enrichis les observations de mes longues marches à travers notre pays à l’occasion de mes incessants déplacements pour les commenter. Magnifique.
Axel Kahn, le dix-huit mai 2015
Oui magnifique même pour le lecteur.
Jolies photos de nos milieux naturels et de notre patrimoine. Merci beaucoup.
La Brenne territoire-trésor de la biodiversité, à préserver. Connaissez-vous l’association “Humanité et Biodiversité” qui a eu deux prestigieux présidents, Théodore Monod et Hubert Reeves?
http://www.humanite-biodiversite.fr/
La biodiversité nous concerne au premier chef, car la biodiversité c’est nous, nous et tout ce qui vit sur terre
Hubert Reeves, Président d’honneur de Humanité et Biodiversité
Oui, je connais bien entendu l’association “Humanité et Biodiversité”. Bise, Michèle.
La Brenne a eu l’honneur de recevoir monsieur Axel Kahn. Il a su illuminer nos êsprits par la beauté du discours qui a su rendre vivant son périple , comme si l’on était son compagnon de route. Sa générosité le rend prôche et suscite en nous à chaque intervention, une curiosité encore plus vive pour découvrir l’essentiel près de chez soi et ses photos en témoignent . C’est le chemin qu’il s’est choisi pour garder les bras ouverts tendus vers un meilleur avenir de ses semblables.
Du pays des mille étangs , nous vous disons mille fois merci
Bonne entrée Axel dans l’été météorologique que je vous souhaite nomade, itinérant, beau à faire perler “la rosée du bonheur”
et une bise affectueuse…
Bravo pour le plaisir et l’envie que vous donnez à la vision, comme à la lecture de vos textes et photographies. Vous êtes donc venu dans notre Chauvinois, ou une Dame, maintenant
agée a été surveillante dans les hôpitaux Parisiens, dans un de vos service et pleure de ne pas pouvoir vous rencontrer. Il
serait sûrement possible de sécher ses larmes. Merci de bien vouloir me recontacter.
Salutations respectueuses