Un traumatisme crânien laisse des séquelles plus ou moins graves. Parfois invisibilisées, ces conséquences agissent pourtant sur le quotidien de la victime. Il est essentiel d’être entouré pour faire face à cette nouvelle vie. Des solutions existent pour soutenir les personnes touchées et faire valoir leurs droits.
Sommaire
Des séquelles visibles qui impactent le quotidien
Les traumatismes crâniens surviennent en principe à la suite d’un accident involontaire ou d’une agression. Le système cérébral est touché. Les conséquences peuvent être visibles à différents niveaux. On retrouve entre autres des problèmes de :
- Motricité : paralysie, difficultés à se mouvoir, manque de coordination
- Problèmes musculaires affectant la mobilité
- Troubles sensoriels en cas de lésions au cortex sensoriel
- Apparition de crise d’épilepsie
Ces séquelles ont un impact direct sur la qualité de vie. Une rééducation peut être envisagée. Chez certaines victimes, les troubles physiques sont temporaires. Pour d’autres, le traumatisme crânien sera bien plus grave, avec une perte totale de la motricité ou des sens, voire un coma prolongé.
Les impacts psychiques et invisibles après un traumatisme crânien
Les séquelles invisibles sont plus difficiles à mettre en lien avec le traumatisme crânien. Les lésions au cerveau peuvent amener des troubles du comportement. Ces séquelles agissent sur le comportement et les émotions du malade :
- Irritabilité
- Troubles de l’attention
- Hypersensibilité
- Manque de concentration.
Les personnes faisant face à des séquelles invisibles éprouvent de grandes difficultés à faire reconnaître leur maladie. Il est alors nécessaire qu’elles se fassent aider de professionnels, notamment dans le cadre d’une demande d’indemnisation d’un traumatisme crânien.
Faire reconnaître ses séquelles : une étape délicate
À la suite d’un traumatisme crânien, les individus concernés voient leurs conditions de vie changer. Il est difficile de prouver le lien entre le traumatisme crânien et les séquelles. Le médecin conseil joue alors un rôle important dans ce processus de reconnaissance et d’indemnisation. Cet expert établit le taux d’invalidité du patient. L’échelle de scores de Glasgow est utilisée pour évaluer la gravité du traumatisme crânien. Plus le score est bas, plus le traumatisme est important.
Faire valoir ses droits et obtenir une indemnité
Les séquelles d’un traumatisme crânien sont aussi financières : perte d’emploi, rééducation, perte d’autonomie… C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à faire valoir ses droits. Les montants des indemnités vont de 5 000 € à 100 000 € en général. Cet écart se justifie en fonction de la gravité du traumatisme crânien, mais aussi de l’aspect transitoire ou définitif des séquelles. Faire appel à un médecin conseil en amont ainsi qu’un avocat spécialisé permet d’obtenir 20 à 40% d’indemnités supplémentaires.
Mais qui paie les indemnités ? Tout dépend de l’origine du traumatisme crânien. En cas d’une agression ou d’un accident engageant la responsabilité d’un tiers, l’assurance de l’autre prend en charge la compensation financière. Cependant, si ce tiers reste inconnu, alors le Fond de Garantie des Victimes prend le relai. Enfin, la victime, en ayant souscrit à une assurance garantie accidents de la vie, peut être dédommagée par sa propre assurance. Certaines mutuelles peuvent aussi rembourser en partie ou en totalité les frais de rééducation après un traumatisme crânien. Découvrez comment trouver une mutuelle santé adaptée à ses besoins.