En 1924 le psychiatre américain d’origine suédoise Carl August Wickland a publié dans un livre les résultats étonnants de plusieurs décennies de travail. La version française, publiée en 1997 par les éditions Exergue, a pour titre Trente ans parmi les morts.
Ses recherches dans le domaine psychique ont montré la présence très fréquente, dans le champ énergétique d’une personne, d’autres “présences”, énergies dynamiques qui s’attachent au corps éthérique du sujet et l’influencent. Le meilleur terme pour désigner ce groupe hétérogène de présences est le terme neutre d’entités. Le type d’influence varie en fonction du type d’entité et de son objectif (en supposant qu’elle en ait un, ce qui n’est souvent pas le cas).
Sommaire
- 1 Troubles mentaux et champ énergétique
- 2 Recherches sur les interférences dans le champ énergétique en psychologie clinique
- 3 Symptômes liés à la présence d’énergies tierces
- 4 Les différents types d’entités
- 5 Nettoyer les interférences avec l’hypnose régressive spirituelle
- 6 Les bienfaits d’une séance d’hypnose régressive spirituelle
Troubles mentaux et champ énergétique
L’affirmation révolutionnaire de Wickland est que la plupart des troubles psychologiques et mentaux, de nombreuses formes d’anxiété à la dépression et de la psychose à la manie, n’ont pas une origine psychodynamique ou biologique, mais sont dus à des “infestations” d’entités désincarnées, des êtres vivants qui, au moment de leur mort, n’ont pas pu s’élever vers la Lumière.
Le travail de pionnier du Dr Wickland n’est pas resté isolé. Les études menées ces dernières décennies par Edith Fiore et William J. Baldwin, tous deux psychologues cliniciens et thérapeutes holistiques, sont d’une grande valeur. Ils ont constaté la présence de ces entités et ils ont mis au point des techniques spécifiques de libération des esprits attachés au champ énergétique d’une personne vivante.
Les expériences partagées suggèrent qu’environ 8 personnes sur 10 subissent une forme d’interférence de la part d’énergies étrangères, qui, même en l’absence de signes visibles, se nourrissent subtilement mais avec insistance d’émotions douloureuses (culpabilité, mauvaise estime de soi, solitude, etc.), qu’elles amplifient à leur tour.
Recherches sur les interférences dans le champ énergétique en psychologie clinique
Selon l’actuelle littérature sur le sujet, le nombre des manifestations qui peuvent être corrélées à la présence de ces entités est énorme, pouvant inclure non seulement le niveau psychologique mais aussi le niveau somatique. D’où les cas sporadiques de soulagement ou de disparition des symptômes physiques après l’application des techniques de libération :
« Un garçon présentait depuis un certain temps des tremblements constants dans une main. [L’enquête a révélé] la présence d’une entité masculine qui s’était attachée à lui dans un magasin d’alcools (…). [Après la libération de l’entité, les tremblements ont immédiatement disparu et ne sont jamais réapparus ». (W.J. Baldwin)
Comme vous pouvez l’imaginer, ni la psychiatrie ni la psychothérapie officielles n’ont été disposées à prendre en compte les résultats et les outils développés par ces chercheurs.
Ces recherches pionnières trouvent une confirmation continue dans le travail quotidien de nombreux thérapeutes et opérateurs qui, surtout dans le monde anglo-saxon, aident des milliers de personnes à libérer leur champ subtil de ces présences indésirables. Les méthodes sont principalement basées sur des pratiques hypnotiques, bien que parfois la relaxation ordinaire soit suffisante. Ces pratiques font partie de la Spirit Release Therapy (« thérapie de libération spirituelle » en français), nom attribué par les pères fondateurs de la technique.
En France, en raison principalement du manque de littérature et de formation spécifique, ainsi que des obstacles culturels qui tendent à nous faire reléguer ces phénomènes dans le domaine de la superstition, très peu de personnes ont une connaissance adéquate de ces questions.
Nous faisons partie de ces personnes : notre équipe propose des séances d’hypnose régressive, dont un des buts est le nettoyage d’énergies tierces dans le champ énergétique de la personne, appelées également interférences.
Symptômes liés à la présence d’énergies tierces
Il est très important de ne pas attribuer a priori une intention malveillante à ces entités. Pour la plupart, ce sont des esprits qui se sont égarés et qui n’ont pas trouvé le moyen de continuer sur le chemin de l’évolution. Les recherches montrent que, très souvent, ils sont attachés à leur hôte, parfois même convaincus qu’ils le protègent des dangers du monde.
Une autre erreur à ne pas commettre est de penser que leur présence n’est indiquée que par des signaux extrêmes ou des manifestations bizarres. Comme il ne s’agit pas de démons maléfiques, mais simplement d’énergies vitales agitées à la recherche d’une dimension, leur présence serait souvent révélée par des signes très banals : un faible niveau d’énergie psychophysique, de petites angoisses persistantes, des symptômes physiques sans cause évidente, des problèmes de mémoire et de concentration, etc.
Mais aussi : addictions et comportements compulsifs, phobies, tristesse non motivée, problèmes relationnels, insomnies persistantes, allergies, troubles du poids.
Évidemment, aussi suggestives que soient ces hypothèses, tout trouble physique ou mental doit être porté à l’attention de son médecin ou de son psychiatre/psychothérapeute pour être évalué.
La double libération simultanée de notre côté (de ces interférences psycho-émotionnelles) et de leur côté (qui peuvent enfin entrer dans la complétude) est un acte de grand amour et de compassion, et nous devons une énorme gratitude aux chercheurs qui ont déchiré le voile de ce sous-monde et identifié, au moyen de l’hypnose, les moyens d’accomplir ce miracle.
Outre les entités liées à la terre, il existe de nombreuses autres entités qui peuvent rester attachées à notre champ énergétique.
Les différents types d’entités
Afin de bien comprendre le sujet, en évitant d’avoir peur (car il n’y a aucune raison d’avoir peur, si ce n’est les superstitions qui entourent ce domaine), il est important d’abord de concevoir que la vie ne se résume pas à nous, les objets matériels et la nature qui nous entoure. Il existe différents plans d’existence. Nous occupons le plan physique, et nous voyons et expérimentons directement ce qui occupe le plan physique. Mais il existe plusieurs autres plans dits “subtils”, que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux ou toucher avec nos mains, mais qui sont tout aussi réels que le plan physique.
Ces plans subtils sont peuplés d’énergies et d’entités d’une nature différente de la nôtre. Chacune de ces énergies peut être attirée dans notre champ énergétique et y rester longtemps, nous influençant de manière subtile simplement en étant avec nous.
Les deux types d’entités les plus courantes que la nouvelle génération de praticiens spirituels rencontre au cours d’une séance de SRT sont les esprits de la terre et les êtres sombres.
Esprits de la terre
Appelés earthbounds par les anglo-saxons, ils constituent le type de présence le plus fréquemment rencontré. Ils s’agit « d’ex-vivants » qui, au moment de la mort, n’ont pas réussi à s’élever vers la lumière divine. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas réussi à se détacher du plan physique, même s’ils n’en font plus partie. Cela se produit surtout en cas de mort soudaine, violente ou inattendue, ou lorsque la personne vivante était très attachée à un lieu ou à une personne et ne veut absolument pas s’en séparer, ou dans des circonstances de mort psycho-émotionnellement tragiques (par exemple le suicide).
Souvent ces entités sont confuses, elles se trouvent encore dans le plan physique sans avoir de corps physique. Ils ont un corps spirituel mais ne comprennent pas ce qui se passe : ils se sentent perdus, ils ont peur. Ils ne savent pas quoi faire, ce qui les conduit à être naturellement attirés vers l’aura des vivants, à laquelle ils restent “accrochés” en quête de réconfort et pour retrouver les sensations qu’ils éprouvaient lorsqu’ils avaient un corps. Leur présence provoque chez les vivants un large éventail de malaises, allant du simple sentiment que “quelque chose ne va pas” à l’un des signes énumérés dans le 3e paragraphe, jusqu’à des problèmes beaucoup plus intenses s’il y a une raison spécifique derrière leur présence, comme dans le cas de quelqu’un qui haïssait tellement son ennemi qu’au moment de la mort il s’est accroché à lui pour essayer de se venger d’une manière ou d’une autre.
Sauf cas particulier, le praticien persuade généralement ce type d’entités à quitter le champ énergétique de la personne. Pour ce faire, il les motive et les accompagne avec amour pour qu’ils reprennent leur chemin d’évolution, abandonnant une impasse qui leur est aussi préjudiciable qu’à leur hôte.
Êtres sombres
Leur présence est relativement fréquente. Contrairement aux terriens, ils n’ont jamais eu de corps physique. Ce sont des énergies qui se sont détachées de l’Unité (la Lumière Divine) et qui ont choisi de suivre le chemin sombre. Contrairement aux terriens, ils sont peu coopératifs, hostiles dans l’interaction avec le praticien, et sans aucune intention de partir de leur propre chef. Ils sont très actifs dans le champ énergétique de leur hôte, où ils seraient à l’origine de comportements compulsifs, de dépendances, d’émotions violentes, de culpabilité et de nombreuses dysharmonies.
Leur élimination se fait avec le soutien des forces de la lumière, qui les conduisent à un endroit approprié sur le plan du divin, où ils ne peuvent pas faire de mal. Il n’est pas rare que ce retrait entraîne des changements radicaux dans le champ émotionnel de la personne qui les hébergeait, en retirant l’énergie de parties du soi qui étaient jusqu’alors très douloureuses.
Parfois, ces êtres ne sont pas seuls mais apparaissent en multitudes. Ici, leur élimination peut être plus difficile, et les avantages obtenus plus importants.
Outre les êtres terrestres et sombres, d’autres formes d’énergie peuvent être rencontrées, bien que moins fréquemment. Examinons les principales d’entre elles.
Formes-pensées
La pensée a une nature extrêmement plastique et, selon la tradition occulte, les pensées réitérées finissent par se structurer en formes-pensées stables qui ont en quelque sorte une vie propre, c’est-à-dire une énergie propre. Cette énergie peut provenir du sujet lui-même ou d’autres sujets qui ont généré la pensée, et se nourrit de l’énergie de l’hôte en interférant avec ses processus émotionnels et mentaux ; cela, au moyen de l’insinuation systématique et répétée des contenus véhiculés par la forme-pensée.
Les formes-pensées peuvent être relativement inoffensives mais aussi extrêmement nuisibles, et souvent leur élimination est immédiatement perceptible par la personne, qui se sent soudain débarrassée d’une partie extrêmement dysfonctionnelle d’elle-même.
Esprits de la nature, élémentaires
Ce sont des forces énergétiques primordiales, de nature plutôt positive, dont la présence constitue néanmoins une interférence disharmonieuse dans la vie de la personne. Parfois, ces entités sont très “en colère” parce que la personne a inconsciemment perturbé leur habitat naturel (par exemple en abattant un vieil arbre dans le jardin) et c’est pour cette raison qu’elles restent liées au champ énergétique de l’hôte.
Dispositifs ET
Beaucoup ont du mal à le croire, mais l’on rencontre occasionnellement la présence dans le corps éthérique non pas d’extraterrestres, mais d’appareils en orbite dans le champ éthérique de la personne qui ont une origine extraterrestre. Il faut préciser qu’il ne s’agit pas de dispositifs mécaniques ayant une consistance matérielle propre, mais d’objets éthériques, c’est-à-dire appartenant à un plan non physique, insérés à distance dans le champ magnétique de la personne (par conséquent, il n’y a pas eu d’abduction).
La plupart du temps, ils sont là à des fins de contrôle, d’étude et de recherche. Cependant, ils peuvent interférer avec la vie de l’hôte de plusieurs façons. Il est possible d’entrer en contact avec leurs créateurs pour explorer leurs motivations et leur fonction. Il est également possible de les supprimer.
Parties fragmentées du soi
Il semble que dans certaines circonstances de la vie, mais surtout lorsque l’on vit de traumatismes si forts que l’on n’a pas les ressources nécessaires pour les gérer et les traiter (notamment dans l’enfance), une partie de soi peut se détacher énergétiquement de l’ensemble du soi, vivant en quelque sorte une vie propre, un peu comme les formes-pensées. Il en résulte souvent de vastes zones d’ombre dans l’expérience et le comportement du sujet, qui est privé de contact avec une partie de lui-même, laquelle est en fait maintenant avec lui mais en dehors de lui.
Le praticien peut ramener ces parties fragmentées à l’unité, en leur redonnant la place qui leur revient.
Esprits des animaux domestiques
Il peut arriver qu’un animal très affectueux et très aimé se retrouve piégé dans le champ énergétique de son compagnon humain, et qu’il soit incapable d’aller plus loin. Cela se produit plus facilement avec les chiens, plus rarement avec les chats. Eux aussi peuvent être libérés par le thérapeute et reprendre leur voyage.
En parlant d’animaux domestiques, il existe la possibilité que des entités s’attachent à leur champ aurique. Il s’agit généralement d’esprits élémentaires, qui peuvent s’attacher “pour le plaisir” mais ils causent diverses interférences et parfois de véritables maladies. Les animaux sont également influencés par les présences dans leur environnement, par exemple dans la maison.
D’autres cas d’interférence
Selon les spécialistes de la SRT, il existe d’autres possibilités d’interférence, notamment des accords et des pactes hérités de vies antérieures, des malédictions à distance, des cordes invisibles qui nous lient à d’autres personnes et qui doivent être rompues, et de véritables attaques psychiques menées consciemment ou inconsciemment par d’autres personnes.
Chacune de ces possibilités présente sa particularité, sa propre histoire et constitue un défi en soi pour le thérapeute, qui doit, la plupart des fois, faire régresser le sujet sous hypnose vers des existences antérieures afin de retrouver l’origine de ces présences.
Il existe également les êtres terrestres qui ne sont pas liés à des êtres vivants, mais à des lieux. Ils ne seraient rien d’autre que les “fantômes” de la croyance populaire, des « ex-vivants » liés, souvent dramatiquement, à des lieux spécifiques qui ont eu une grande importance pour eux durant leur vie. Ils peuvent interférer avec ces lieux de manières très différentes, le plus souvent subtilement et parfois de manière insoupçonnée. Le praticien spirituel peut également les aider à poursuivre leur chemin d’évolution en quittant les lieux où ils n’ont plus leur place.
Nettoyer les interférences avec l’hypnose régressive spirituelle
Il existe plusieurs méthodologies pour savoir si une personne (ou un animal, ou un lieu) a des énergies étrangères attachées à elle, et plusieurs techniques pour libérer ces énergies. La plus courante et la plus rationnelle d’entre elles est l’hypnose régressive spirituelle, dont la pratique de nettoyage est une pratique spécifique avec ses propres méthodes et règles, et les mêmes niveaux élevés de sécurité que l’hypnose.
Il n’est pas strictement nécessaire que le praticien fasse le travail directement avec la personne qui veut être examinée et libérée. Il est possible de réaliser des séances à distance en utilisant une tierce personne à la place du sujet. Cette personne est dotée d’une bonne réceptivité et sensibilité aux plans subtils, et c’est par elle (induite en hypnose) que le praticien effectue tout le travail nécessaire. Cette pratique permet souvent une efficacité opérationnelle plus immédiate, car elle permet d’éviter une série d’obstacles qui peuvent survenir dans le travail direct avec la personne (par exemple, ses peurs culturelles, une éventuelle résistance à l’induction hypnotique, etc.) Le praticien, avant de procéder, s’assure d’acquérir à distance le consentement du Soi supérieur du sujet auquel le travail est destiné.
La libération des entités attaquées, selon la littérature, est presque toujours définitive, étant entendu que la susceptibilité individuelle aux “invasions” dépend de plusieurs facteurs et doit être traitée séparément. Certains facteurs de susceptibilité sont la consommation de substances qui abaissent le niveau de contrôle et de conscience, les périodes d’affaiblissement psychophysique, le séjour dans des lieux connus pour être peuplés d’entités errantes (hôpitaux, lieux de souffrance, bars ou autres lieux de dépendance).
Les bienfaits d’une séance d’hypnose régressive spirituelle
À quoi peut-on s’attendre après une séance d’hypnose régressive spirituelle ? Parfois, les changements sont radicaux : on assiste à une disparition quasi immédiate de malaises qui ont pu accompagner la personne pendant de nombreuses années. D’autres fois, on ressent d’abord un sentiment de clarté (et souvent aussi de manque) et de sérénité retrouvée ; ensuite on se rend compte, progressivement, au fil des jours et des semaines, que quelque chose en soi a changé. Le contact avec ses propres émotions, ses pensées et leurs manifestations devient plus spontané et réel.
Nous tenons à vous préciser que nous parlons ici d’une forme d’intervention au niveau spirituel ; les malaises psychologiques ou émotionnels doivent être traités en se tournant vers les thérapies reconnues appropriées, bien que tous ces aspects soient étroitement liés, comme nous l’avons vu tout au long de cet article.
L’hypnose régressive spirituelle/ésotérique est menée avec compassion, respect et considération appropriée pour toutes les parties impliquées, y compris les entités qui peuvent enfin poursuivre leur chemin d’évolution ou s’écouler dans la Lumière depuis le chemin sombre.